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LEHTONEN Enni



Unités

Laboratoire de Neurochirurgie Expérimentale

Le groupe se compose de 1 MD, PhD (Marc Levivier), 2 MD (Florence Lefranc, Alphonse Lubansu), 1 PhD (Liliane Tenenbaum), 2 étudiants en doctorat en Biologie Médicale Appliquée ( Abdel Chtarto, Enni Lehtonen), 1 mémorant en Biologie Médicale Appliquée (Samuel Stacquet) et 1 technicienne (Catherine Melas) travaillant en collaboration étroite avec le laboratoire d'oncologie moléculaire et de transfert de gènes ( Prof. T. Velu). Le groupe explore de nouvelles stratégies thérapeutiques pour le traitement des maladies neurodégénératives (en particulier Parkinson et Huntington.) I) Transfert de gènes ex vivo dans le tissu nerveux embryonnaire utilisé pour les neurotransplantations au  moyen de vecteurs basés sur le virus adéno-associé. Ces vecteurs, particulièrement performants dans le mésencéphale fétal humain sont utilisés pour augmenter la survie du tissu greffé chez les parkinsonniens et délivrer des facteurs protecteurs pour les neurones de l'hôte. En collaboration avec M. Peschanski ( INSERM, Paris), tranfert du gène du GDNF (glial cell line-derived neurotrophic factor) qui promeut la survie des neurones dopaminergiques, dans le mésencéphale embryonnaire avant transplantation. II) Transfert de gènes in vivo dans différentes régions des ganglions de la bases. III) Etude des étapes limitantes pour la transduction et développement de nouveaux vecteurs ayant un potentiel de transduction plus élevé. IV) Développement de vecteurs AAV utilisant un promoteur régulable par la tétracycline permettant un contrôle précis de l'expression génétique (ex vivo et in vivo). 

Projets

Etude des étapes limitantes pour la transduction médiée par les vecteurs AAV et développement de nouveaux vecteurs ayant un potentiel de transduction plus élevé.

Les vecteurs recombinants basés sur le virus adéno-associé (AAV), un virus à ADN simple brin, sont capables de transférer des gènes et de les exprimer de façon très efficace dans certaines régions des ganglions de la base: le globus pallidus et la substance noire. Par contre, dans le striatum, ces vecteurs s'avèrent peu efficaces. Afin d'identifier l'étape limitante du processus de transduction (internalisation du virus, synthèse du brin d'ADN complémentaire,...), de nouveaux vecteurs sont en cours d'évaluation: I) des vecteurs AAV ''self-complémentaires'' permettant de former de l'ADN double brin sans l'intervention d'un facteur cellulaire. II) des vecteurs non viraux composés d'une protéine de capside recombinante du papovavirus JCV qui possède un tropisme naturel pour les cellules glial du cerveau (collaboration avec le groupe de W. Lüke, Göttingen) et de l'ADN d'un vecteur AAV.