Inventaire
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Bezari Christina



Unités

TRADITAL : Centre de recherche en Traduction, interprétation, didactique et traitement automatique des langues

Le centre TRADITAL  regroupe des chercheurs issus des trois départements de la Faculté de lettres, traduction et communication.
Tradital se définit comme un centre de recherche en traduction, interprétation, didactique et traitement automatique des langues. Les activités de recherche se développent autour de trois axes principaux, envisagés dans leur dimension transversale : 
    • traductologie et interprétologie ; 
    • didactique des langues, cultures et littératures ; 
    • ingénierie des langues et aides à la traduction. 
En traductologie, les intentions de recherche visent l’étude et la modélisation de la compétence, des stratégies et des procédés de traduction, le contrôle de la qualité et la traduction littéraire. Le champ de l’interprétologie vise, de manière générale, l’étude et la modélisation des diverses formes d’interprétation, ainsi que l’étude des processus cognitifs en jeu. Les nouveaux défis, sociaux et technologiques, de l’interprétation ouvrent, en outre, d’intéressantes perspectives de recherches appliquées.
L’axe de la didactique des langues, cultures et littératures vise des questions épistémologiques et méthodologiques en didactique des langues française et étrangères, en didactique des cultures et de l’interculturel en langues étrangères et en didactique des littératures en langues étrangères.
Finalement, l’axe de l’ingénierie linguistique, envisagée dans une perspective multilingue, comme au service de la traduction, couvre des recherches sur le traitement automatique des langues, sur la linguistique de corpus et sur la constitution de bases de données lexicales et sémantiques.
Le centre Tradital organise régulièrement des Midis de la recherche qui peuvent prendre la forme d’un séminaire, d’une disputatio ou encore d’une formation aux outils de la recherche. Les doctorants sont invités à présenter un aspect de leur recherche en présence d’un discutant extérieur.
Le Centre de recherche Termisti, issu de l'Institut supérieur de traducteurs et interprètes (ISTI), a servi de noyau fondateur au centre Tradital, qu'il intègre comme groupe de recherche.

Philixte : Études Littéraires, Philologiques et Textuelles

L'unité de recherche Études littéraires, philologiques et textuelles appréhende les textes comme des objets complexes et étudie le « littéraire » dans son acception la plus large, selon des approches caractérisées par leur dimension comparatiste et pluridisciplinaire. En s'attachant à l'explicitation de textes et à leur contexte de production, elle aborde les domaines traditionnels de l'étude de la langue et de la matérialité du texte mais elle s'ouvre également au renouvellement des disciplines des sciences humaines. Elle apporte de cette façon sa contribution à l'histoire des représentations et aux théories de la culture.

Projets

Le modernisme en Espagne et en Belgique : échanges littéraires et réseaux modernistes transnationaux (1890–1939)

Ce projet propose une étude comparée du modernisme en Espagne et en Belgique et met en lumière les réseaux d’échanges intellectuels qui ont contribué à la formation d’une tradition moderniste en Europe. De nombreuses études se sont concentrées sur des générations distinctes d’écrivains espagnols (1989, 1914, 1927) et ont souligné l’unicité de la tradition espagnole et son incompatibilité avec le canon moderniste. D’une manière analogue, les auteurs belges ont été exclus des études majeures sur le modernisme européen, malgré les tentatives des chercheurs d’accroître la visibilité des pays sous-représentés dans le débat littéraire. Quelles sont les raisons possibles de la périphéricité de l’Espagne et de l’omission de la Belgique du canon moderniste ? Quels sont les avantages d’étudier leurs traditions littéraires dans une perspective comparative ? Quelles sont les œuvres les plus traduites dans les deux pays ? 

Ce projet vise à mettre en évidence le rôle des auteurs et des traducteurs espagnols et belges sur la scène européenne à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. À cette fin, il examine des œuvres littéraires  en relation avec des revues modernistes et des cercles littéraires qui ont permis aux auteurs de participer à des discussions critiques sur le modernisme. Une attention particulière sera accordée aux cercles littéraires bruxellois La Lanterne Sourde (1921–1931) et les Amitiés hispano-belgo-américaines (1932–1936) qui ont encouragé la traduction et la circulation des œuvres modernistes. En examinant la contribution de ces cercles à la culture littéraire de l’époque, ce projet vise à remettre en question la fragmentation du modernisme entre ‘centre et périphéries’ et offre une réflexion approfondie sur l’impact des agents espagnols et belges sur la scène internationale.