Inventaire
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NAGELS Carla



Unités

Centre de recherches pénalité, sécurité et déviances

Officiellement créé en 2000, le centre développe ses activités de recherche depuis 1995 au sein de l'École des sciences criminologiques de l'ULB à laquelle il est rattaché. Le CRC compte actuellement 27 membres, dont 4 professeurs et 6 chercheurs à temps plein. Si presque tous les membres sont criminologues, la plupart ont également acquis une formation de juriste, de sociologue, d'anthropologue, de politologue, de philosophe, de psychologue ou d'historien, assurant ainsi une grande pluridisciplinarité.  Le CRC a participé à la plupart des programmes de recherches lancés en Belgique et a ainsi pu développer progressivement une expertise couvrant l'essentiel du fonction-nement de la pénalité, de la police à la prison, en passant par le parquet, la justice des mineurs, l'aide à la jeunesse ou le travail social. Les membres du CRC participent en outre comme experts à de nombreuses instances officielles permanentes ou ad hoc et sont également actifs dans le secteur associatif. Le CRC peut plus particulièrement se prévaloir d'une expertise dans des problématiques de pointe : sentiment d'insécurité, police de proximité, nouveaux acteurs de la sécurité, contrats de sécurité, justice de proximité, médiation (notamment locale), sanctions dans la communauté, travail social en justice, politique pénitentiaire, violence et drogues en prison, usage de drogues, modèles de justice, prise en charge des mineurs délinquants, comportements déviants, traitement des délinquants, évo-lution des politiques pénales, etc. Toutes ces recherches s'inscrivent dans la tradition de recherches empiriques, essentiellement de nature qualitative. Le centre organise en outre des colloques, conférences ou séminaires et pourvoit à la publication de travaux, par priorité dans la Collection des travaux et des monographies de l'Ecole des sciences criminologiques.

Projets

Les mutations des organisations mafieuses

Thèse de doctorat

L'évolution des comportements délinquants des mineurs dans la modernité avancée (Belgique: 1980-2005): une recherche qualitative.

Ce projet vise à analyser les évolutions en ce qui concerne les comportements délinquants et/ou les problématiques relatifs aux jeunes durant la période des 25 dernières années. Il est clair que les incivilités, le comportement antisocial et la violence des jeunes sont aujourd'hui considérés comme des questions prioritaires de la politique criminelle (belge) pendant la modernité avancée. La recherche européenne et internationale met en avant quelques tendances dominantes dans la morphologie changeante du comportement délinquant des jeunes européens durant cette période (telle une croissance proportionnelle des délits violents commis par des jeunes). Les acteurs scientifiques, acteurs de terrain, décideurs se représentent la délinquance juvénile comme un phénomène en transformation. Il s'agit d'insister sur l'importance d'une perspective sur le long terme et sur la nécessité d'arriver à une contextualisation plus criminologique de ces transformations. Au-delà des explications classiques individuelles (microsociales) sociologiques ou de psychologie de l'adolescence, il s'agit de cadrer ces changements caractérisant les comportements problématiques dans une perspective socio-historique des mutations sociales propres au 20ième siècle, plus précisément des changements sociaux survenus durant les 25 dernières années. Contrairement aux pays voisins, la Belgique n'a jusqu'à présent pas investi dans une recherche qui analyse ces évolutions en profondeur tant quantitativement que qualitativement, dans une perspective longitudinale. De même, aucune recherche ne fait état d'un contextualisation de ces évolutions belges dans une perspective européenne. Ceci constitue la problématique générale de ce projet dont la question centrale peut se résumer comme suit : Quelles sont les transformations observables dans les comportements délinquants et/ou les problématiques liées aux mineurs d'âge en Belgique durant les 25 dernières années et comment ces changements peuvent-ils être contextualisés d'un point de vue criminologique et sociologique ? La recherche vise donc à réaliser une analyse des comportements qualifiés délinquants des mineurs d'âge et à comprendre les changements observés en articulation avec les mutations sociales fondamentales (dimensions éducative, psychologique, économique') qui les accompagnent.

Délinquance des élites et délinquance économique et financière

Une recherche est en cours portant plus spécifiquement sur la fraude sociale et sa prise en charge

Délinquance juvénile autorapportée en Belgique

Programme « Société et avenir » du Service public fédéral de programmation de la politique scientifique, recherche menée en collaboration avec J. Christiaens (VUB). - Ce projet de recherche vise à créer un outil d'enregistrement de délinquance auto-révélée chez les jeunes et de le tester pour une année de référence. Cet outil permettra alors une triangulation avec les données au niveau administratif afin de cerner au plus près la morphologie de la délinquance juvénile en Belgique. Un échantillon représentatif de la population des 15-18 ans sera interrogé tant par questionnaire que par entretien.