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DELCOURT Barbara
Unités
REPI Recherche et Études en Politique Internationale
Le REPI est une unité de recherche dont les activités principales sont dédiées à la recherche et à l'enseignement en politique internationale à l'Université libre de Bruxelles. Il est rattaché à la Faculté de Philosophie et Sciences sociales et entend poursuivre les activités entreprises par le Réseau d'Études en Politique Internationale auquel il succède. Il promeut des activités de recherche fondamentale entreprises dans le domaine des relations internationales. Il vise à garantir un encadrement de qualité pour la production scientifique dans ce domaine particulier de la science politique (thèses de doctorat, publications, organisations de séminaires et de colloques...). En fonction de ses ressources disponibles, le REPI peut également être sollicité pour des expertises et des consultations auprès d'institutions nationales ou internationales. Il oeuvre à la diffusion des connaissances sur les sujets de politique internationale auprès du grand public. Il est conçu comme un lieu de réflexion sur les enseignements dispensés dans le cadre du Master en relations internationales organisé par le Département de science politique. L'organisation de formations spécifiques et autofinancées (écoles d'été, Executive Master) fait également partie de ses tâches. Ses activités scientifiques se concentrent principalement dans deux domaines importants de la politique internationale : l’étude des questions de sécurité et les politiques publiques internationales (environnement, santé, économie internationale, développement, …). Elles se rattachent à plusieurs traditions de recherche et écoles de pensée : étude des processus décisionnels en politique étrangère (foreign policy analysis), sociologie politique de l’international, approches critiques de la sécurité, économie politique internationale, etc. ; l’objectif étant de saisir au mieux les enjeux de pouvoir dans les relations internationales et ce à différents niveaux. Sont également inclus dans l’agenda de recherche l’étude de l’action extérieure de l’Union européenne et des principales institutions internationales. Directeur : Christian Olsson
Projets
Suite à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, les délégations de l'UE deviennent des acteurs clés dans la formation de la politique européenne étrangère. Contrairement au passé, le statut des délégations de l'UE a été substantiellement renforcé. Pourtant, ces délégations n'ont pas encore attiré beaucoup d'attention des chercheurs. Mon projet examine donc la formation de la politique étrangère de l'UE dans les pays tiers en se focalisant précisément sur le rôle des délégations de l'UE, comblant ainsi une lacune dans la doctrine actuelle. S'inspirant de mes recherches antérieures et s'appuyant sur de nouvelles données à recueillir par une série d'entretiens à Bruxelles et au sein des délégations sélectionnées, mon projet se concentre sur, d'une part, l'influence des délégations de l'UE vis-à-vis de « grandes puissances » (comme les États-Unis ou la Chine) et, d'autre part, sur plusieurs autres exemples de comparaison (comme la Turquie, la Bosnie-Herzégovine, Brésil, Congo ou l’ONU). Tous les cas seront analysés individuellement ainsi que dans leur ensemble. La recherche proposée suivra le but d'évaluer la façon dont les délégations de l'UE ont jusqu'à présent fonctionné, l'étendue et la cause de la différence entre les perceptions extérieures et la réalité ainsi que la question de savoir si et dans quelle mesure les succès et les échecs des délégations sont liés à leur conception et leur mise en œuvre. Le projet s’insère dans des débats théoriques plus larges concernant le déroulement et la dynamique de l'intégration européenne ainsi que de la diplomatie internationale. Par conséquent, la recherche contribuera tant à l’étude spécifique de la politique étrangère qu’aux études européennes plus généralement. Si la recherche proposée visera à reconsidérer des approches académiques, elle cherchera aussi à produire un impact politique en fournissant des lignes directrices quant à l'amélioration de la gestion des délégations de l'UE. Ces lignes directrices s’adresseront aussi bien aux praticiens basés à Bruxelles qu’à ceux dans les capitales des États membres de l'UE. Mon projet démontrera ainsi le potentiel pratique que peut avoir la recherche en dehors des cercles académiques. Chercheur : Tereza Novotna.
Analyse de l'émergence des normes internationales
Les recherches portant sur certaines normes internationales, comme la responsabilité de protéger, ont permis d'approfondir la connaissance des conditions sociologiques permettant l'émergence et la consolidation de normes au niveau international et d'évaluer plus finement les potentialités et les limites inhérentes à la diffusion d'idées ou de valeurs au sein de la société internationale. Dans cette perspective, les travaux antérieurs de Barbara DELCOURT relatifs à l'économie des relations entre droit et politique se sont avérés fort utiles et ont permis d'établir des liens entre les recherches effectuées dans le domaine du droit international et de la sociologie et de confirmer mes intuitions premières concernant la valeur ajoutée d'une approche multidisciplinaire dans l'étude de la politique internationale.
La FINUL : des perspectives croisées
Pluridisciplinaire, multinational et réunissant tant des chercheurs que des praticiens, ce projet vise à appréhender la complexité du maintien de la paix au travers du cas de la FINUL telle que renforcée après la guerre de l'été 2006. La dimension assurée par E. Aoun concerne l'implication directe et indirecte de l'UE et de ses Etats membres dans les missions découlant immédiatement du mandat donné à la FINUL par la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité ainsi que dans des tâches plus diffuses affectant directement le mandat de la FINUL (contrôle des frontières, relations avec la population, positionnements par rapport aux enjeux politiques internes au Liban et par rapport aux questions régionales se répercutant sur ce dernier '). Cette recherche qualitative repose sur une enquête de terrain et une campagne d'entretiens. Elle a donné lieu à des communications dans le cadre de deux séminaires (Rome, juin 2008 ; Madrid juin 2009) et doit déboucher sur une contribution à un ouvrage collectif. Chercheur : Elena Aoun.
EurobroadMap. Visions of Europe in the World
Participation au 7ième programme-cadre. Projet de recherche coordonné par Claude GRASLAND (CNRS/Paris).Le projet EuroBroadMap regroupe un consortium d'universités et de centres de recherche, situés dans une dizaine de pays différents (européens et non européens). Ce projet bénéficie d'un financement du 7e programme-cadre pour la recherche (PCR) de la Commission européenne. Le principal objectif de ce projet est de rendre compte et d'étudier les perceptions et représentations du rôle de l'Union européenne en tant qu'acteur international, et ce dans une perspective non-eurocentrée. En combinant plusieurs approches méthodologiques (quantitatives et qualitatives) et disciplinaires (géographique, économique, sociologique et politologique), le projet vise à constituer une ''carte mentale'' de l'UE par ses observateurs extérieurs, dont la mise en perspective avec d'autres données (flux migratoires, financiers, commerciaux, etc) devrait permettre de tirer un certain nombre d'enseignements sur son statut d'acteur international. La participation de Marwan HOBEIKA s'effectue plus précisément au sein du 4e groupe de travail, qui vise d'une part à collecter des données qualitatives sur les visions politiques nationales d'un certain nombre de pays-cibles à l'égard de l'Union européenne, et d'autre part à étudier le rôle de celle-ci au sein d'un certain nombre d'organisations et arènes internationales (ONU, OMC, mais également les grandes conférences thématiques, notamment sur le changement climatique (Copenhague) et la crise financière (Pittsburgh). Chercheur : Marwan Hobeika.
Séminaire sur l'environnement et la sécurité (WES)
Les séminaires sur l'environnement et la sécurité (WES) réunissent des chercheurs de disciplines académiques variées (gestion de l'environnement et sciences politiques) pour discuter de l'influence mutuelle des questions environnementales et de sécurité. Cette collaboration est le résultat du renouvellement du partenariat entre Sciences Po Paris et l'ULB au travers de l'IGEAT sous la responsabilité commune du Prof. Edwin Zaccai, président du Centre d'Etude du Développement Durable (CEDD) et de Krystel Wanneau, doctorante au centre en Recherche et Enseignement entre Politique Internationales (REPI). Cette collaboration s'est enrichie de la participation de trois nouvelles universités: l'Université de Genève (UniGe), l'Université d'économie de Bratislava (EUBA) et la Fletcher School de l'Université Tufts de Boston. Pour cette première édition, nous organisons 5 séminaires sur l'année, commençant en 2014, où chaque université partenaire accueillera un séminaire. Doctorants : Krystel Wanneau ; Sameea Ahmed Hassim ; Jacob Hasselbalch.
Ce programme de recherche analyse le processus d’institutionnalisation, et ses limites, de la politique européenne de non-prolifération des armements nucléaires depuis la fin de la guerre froide. Il vise à expliquer ce qui a conduit les principales puissances européennes (Allemagne, France, Grande-Bretagne) à agir, jusqu’à un certain point, à travers l’Union européenne (UE) et à cerner dans quelle mesure cette politique européenne contribue à faire exister l’Europe – l’UE et ses grands États membres – dans le système politique international. Pour ce faire, le contrôle des exportations des biens pouvant contribuer à un programme nucléaire militaire et les positions prises dans les compétitions et marchandages internationaux autour d’activités nucléaires étrangères jugées « proliférantes » sont étudiées à partir des outils et des méthodes de la sociologie politique. Même s’il ne constitue pas l’essentiel de la diplomatie européenne, le dossier de la non-prolifération des armes nucléaires apparaît particulièrement utile pour comprendre les dynamiques de l’intégration européenne et les transformations en cours du système international contemporain, car il touche à des aspects centraux de la politique internationale. Les hypothèses de ce projet de recherche questionnent la manière dont le processus d’intégration européen transforme les Etats membres et leurs pratiques diplomatiques en portant sur le contrôle étatique des transferts de compétences et les effets des négociations bruxelloises. Chercheur : Florent Pouponneau.
ACROPOLIS Efficacité de l'aide dans les situations de fragilité
L’objectif d’ACROPOLIS est d’appuyer la prise de décision de la Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) de la Belgique. Le programme est financé à la fois par ARES-CCD et le VLIR-UOS. Il rassemble d’une part les acteurs de la DGD, de la Coopération Technique Belge (CTB) ainsi que les autres acteurs gouvernementaux concernés et, d’autre part, des chercheurs d’universités francophones et néerlandophones. Le programme a une durée de trois ans (mai 2014-2017). Les acteurs non gouvernementaux peuvent également être impliqués autour des chercheurs et acteurs politiques. Les groupes de recherche d’ACROPOLIS mènent un travail académique et fournissent des analyses universitaires adaptées aux politiques de coopération au développement belge. L’objectif central poursuivi dans le cadre du programme est la professionnalisation et l'amélioration de la qualité - et donc aussi l'impact - de la coopération belge au développement. En outre, le programme ACROPOLIS souhaite contribuer à la visibilité internationale de l'expertise académique belge en matière de coopération au développement. Trois thèmes sont abordés par les groupes de ACROPOLIS: efficacité de l'aide avec un accent sur les situations de fragilité (Mali, Niger, Rwanda, Burundi et République Démocratique du Congo); L'intégration des thèmes environnementaux et climatiques dans la transition vers le développement durable; Le financement du développement. Ce projet de recherche fait partie du groupe ACROPOLIS Efficacité de l'aide. Il rassemble des chercheurs universitaires et des chercheurs de l'ULB, UCL, Ulg et l'Université de Gand. Les membres de l'ULB impliqués dans ce programme de recherche sont Sidney Leclercq (IPAI), sous la direction du Professeur Barbara Delcourt, et Jessica Martini (Ecole de santé publique), sous la direction du Professeur Bruno Dujardin.
GRAPAX I (Groupe de recherche en appui aux politiques de paix)
Recherche sur les politiques de renforcement de la paix menées par la Belgique dans les Grands Lacs d'Afrique. Chercheur : Marta Martinelli.
A partir d'une enquête par sondage, ce projet vise à identifier la circulation des idées entre les universitaires, les praticiens, les lobbyistes, les militants et les décideurs publics sur la question des droits de propriété intellectuelle. Chercheur : Jean-Frédéric Morin.
Le génie international de la colonisation : Léopold II entre histoire et mémoire
Chercheur : André Yinda.
L'index de la protection de la propriété intellectuelle
Ce projet en partenariat avec le prof. Richard Gold (McGill University) vise à créer un nouvel index du niveau de protection de la propriété intellectuelle, dans une centaine de pays et d’identifier les variables économiques, sociales et politiques qui l’affectent. Chercheur : Jean-Frédéric Morin.
Les préférences normatives européennes à l'épreuve de la justice pénale internationale
Ce projet consistait à étudier les politiques de l'Union européenne et de ses Etats membres dans le domaine de la Justice pénale internationale. Il s'est focalisé sur deux champs particuliers : la contribution de l'UE et de ses Etats Membres à la création de la Cour pénale internationale, à son entrée en vigueur, et ses activités d'une part, les avancées et réticences des Etats membres de l'UE en matière de compétence universelle d'autre part. Cette recherche qualitative était basée, entre autres, sur une large campagne d'entretiens et a donné lieu à plusieurs communications et publications. Chercheur : Elena Aoun.
Pour une théorie politique empirique des principes structurants des relations internationales
Dans le sillage de sa thèse de doctorat, Barbara Delcourt a poursuivi ses recherches portant sur les significations et les transformations des principes structurants des relations internationales. Il s'agit avant tout de s'attacher à comprendre et à expliquer ce que des concepts comme la souveraineté et la gouvernance signifient concrètement dans l'organisation et l'exercice du pouvoir sur la scène internationale en prenant en considération les différents niveaux (infranational, national, supranational, international) dans lesquels se déploient les jeux de pouvoir. D'un point de vue épistémologique, la démarche s'apparente à une investigation théorique portant sur des concepts mais dont les significations concrètes et les effets ne peuvent être dégagés qu'à l'issue d'une analyse empirique portant sur un matériau déterminé, et cela afin d'éviter les écueils généralement associés à une démarche théorique essentiellement spéculative et détachée du contexte politique dans lequel les concepts prennent sens. Les cas d'étude visés par cette entreprise se concentrent sur l'espace ex-Yougoslave et en particulier sur les expériences d'administration internationale de territoires.
Transplantations juridiques et asymétries d'intérêts : de la coercition à la socialisation
Ce projet vise à expliquer la diffusion du droit de la propriété intellectuelle dans les pays en développement. Chercheur : Jean-Frédéric Morin.
GRAPAX II (Groupe de recherche en appui aux politiques de paix)
Le pôle ULB de ce projet de recherche porte sur la dimension sécurité-développement de l'intervention internationale dans les Etats fragiles situés dans la région des Grands Lacs. L'activité du GRAPAX porte à la fois sur un travail académique (articles, conférences, etc.) et sur un travail d'appui à la politique de la Coopération belge au Développement (rédaction de stratégies, notes, recommandations, tables rondes). Les thématiques de travail sont les approches internationales de la coopération au développement (travaux de l'INCAF - International Network for Conflict and Fragility ' à l'OCDE notamment), la fragilité et l'approche belge en la matière, la justice transitionnelle dans les Etats post-conflits, la justice internationale et la promotion de l'Etat de droit. Lien externe : http://www.grapax.be/Durée du projet : 4 ans (01/10/2009 - 30/12/2013). Personne en charge : Sidney LECLERCQ Organisme financeur : Commission Universitaire pour le développement (CUD). Dans le sillon des travaux précédemment réalisés par le Grapax et à la confluence de nombreuses échéances (Présidence belge de l'Union européenne au second semestre 2010, commémorations d'indépendances en Afrique, élections en Afrique centrale, etc.), l'agenda de recherche pour 2010 se concentre sur les formes d'approches pangouvernementales du statebuilding qui pourraient être suivies par la Belgique dans les Etats fragiles. L'objectif étant, à terme, d'émettre une série de recommandations à la Belgique afin d'améliorer l'efficacité et la cohérence de son action.
Ce projet en partenariat avec plusieurs autres universités vise à étudier les interactions entre les éléments de différents régimes, dont celui sur le climat et celui sur la biodiversity. Chercheur : Jean-Frédéric Morin.
Le rôle de genre dans le secteur de la sécurité - Burundi, Liberia
Le projet examine le rôle du genre dans des réformes de sécurité dans des pays post-conflits. L'objéctif est d'analyser si les contextes dans ses sociétés fragiles facilitent l'emergence des nouvelles structures de pouvoir qui peuvent remplacer d'anciennes hiearchies du genre, ou si au contraire des rôles traditionelles du genre sont renforcés par des structures conservatrices. Le projet se base sur une micro-analyse sociologique des acteurs différents impliqués dans la mise en oeuvre des réformes de secteurs de sécurités, avec comme premier objéctif, d'identifier les acteurs puis les inclure dans un cadre théorique constructiviste, qui positionne les acteurs dans des contextes structurelles. L'hypothèse est que les sociétés post-conflits sont enclins à maintenir des valuers conservatrices et des rôles traditionels, ainsi constituant une structure contraignante pour les agents de changement et indirectement miner l'avancement des femmes dans des rôles traditionnellement reservés pour des hommes, tels que des soldats
