Inventaire
Site en anglais
COREMANS Catherine



Unités

Pharmacognosie, Bioanalyse et Médicaments

L'unité Pharmacognosie, Bioanalyse et Médicaments (PBM) constitue l'une des unités de recherche de la Faculté de Pharmacie. Elle est composée de trois professeurs, de deux professeurs associés, de 4 assistants et 6 techniciens; elle accueille également de nombreux chercheurs belges ou étrangers. Spécialisée dans l'étude des médicaments d'origine naturelle, chimique ou biologique, l'unité PBM propose un ensemble de sujets de recherche en lien avec le développement et l'analyse de molécules à potentiel thérapeutique. Que ce soit pour le fractionnement bioguidé des extraits végétaux, l'analyse des médicaments et leur contrôle de qualité, la caractérisation des médicaments biothérapeutiques ou la recherche de biomarqueurs pour la validation de cibles thérapeutiques, l'unité PBM bénéficie d'outils analytiques performants tels que la chromatographie liquide, les méthodes spectroscopiques (UV-Vis, NIR, Fluorimétrie) et électrochimiques et la spectrométrie de masse.

Projets

Développement de techniques par spectrométrie de masse pour la recherche en sciences pharmaceutiques

La recherche en sciences pharmaceutiques et biomédicales nécessite des techniques de pointes notamment la spectrométrie de masse. En permettant l’achat et l’installation d’un QTOF et d’un triple quadrupole au sein de la Faculté de Pharmacie et regroupés sous une plateforme analytique, nous développons des méthodes de pointes pour les besoins de divers laboratoires de l’ULB (proteomique, lipidomique, glycomique, dosage de biomarqeurs…).

Contribution à l’évaluation du pouvoir anti-oxydant des médicaments dans le système myéloperoxydase

La myéloperoxydase est une enzyme produite essentiellement par les neutrophiles au cours d’une réaction inflammatoire. Si son rôle principal est de lutter contre les antigènes par production d’acide hypochloreux, cette enzyme est fréquemment impliquée dans des pathologies telles que les syndromes inflammatoires chroniques et l’athérosclérose. Ces faits nous ont conduits à développer des inhibiteurs spécifiques de la myéloperoxydase. Nous étudions également l’impact de cette enzyme dans la physiopathologie des syndromes inflammatoires chroniques (interaction myéloperoxydase-LDL, dégâts oxydatif…). De plus, nous nous sommes attachés à mieux comprendre les mécanismes inhibiteurs de nos produits, notamment par l’étude spectrale de l’enzyme et par l’identification des produits d’oxydation issus de la réaction.