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Unités

Institut de Recherche Interdisciplinaire en Biologie humaine et moléculaire

L'IRIBHM (Institut de recherche en Biologie Humaine et Moleculaire) est un institut de la Faculté de Médecine de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et constitue l'une des plus grandes structures de recherche de l'université.
Fondé dans les années soixante dans le but d'appliquer une approche interdisciplinaire à l'étude de la pathophysiologie thyroïdienne, l'Institut s'est développé au fil des ans en plusieurs groupes indépendants aux intérêts de recherche diversifiés. Actuellement, environ 130 chercheurs et techniciens travaillent à l'Institut sur un éventail de sujets englobant la transduction des signaux, le développement, les neurosciences et le cancer, en utilisant des approches de biologie cellulaire et moléculaire. Le personnel de recherche comprend des médecins, des physiciens, des bioinformaticiens, des (bio)chimistes et des biologistes. Les activités de l'IRIBHM se déroulent principalement sur le campus Erasme de l'ULB, dans la banlieue de Bruxelles, bien que l'Institut contribue également à l'Institut de Biologie Moléculaire et Médicale (IBMM) sur le campus de Gosselies. Les équipements lourds sont communs à l'ensemble de l'Institut et souvent partagés avec d'autres groupes du campus en tant que plateformes techniques. Il s'agit notamment d'installations de génomique, protéomique, transgénèse, FACS et microscopie confocale.

Projets

Récepteurs couplés aux protéines G (GPCRs)

Notre institut a joué un rôle de pionnier dans le clonage par homologie de nouveaux récepteurs couplés aux protéines G, et a construit son expertise dans l'étude d'une variété de sous-familles de GPCRs. Cela comprend essentiellement les récepteurs aux hormones glycoproteiques, les récepteurs aux chimiokines et autres agents chimioattractants pour les leucocytes, les récepteurs adénosine, les récepteurs aux nucléotides P2Y, et les récepteurs cannabinoïdes. Les études portent sur des relations structure fonction (récepteurs aux hormones glycoproteiques, les récepteurs aux chimiokines, les récepteurs aux nucléotides P2Y), sur la régulation des cascades en aval et l'expression de gènes par utilisation de micro puces à ADN (les récepteurs leucocytaires). L'institut conduit aussi des études phénotypiques in vivo de souris invalidées pour les gènes de certains récepteurs (récepteur A2a de adénosine, cannabinoïde CB1, récepteurs P2Y4 et P2Y6, récepteur du prolactin-releasing peptide, récepteurs orphelins). Il étudie aussi la dimérisation des GPCRs et les conséquences pharmacologiques et fonctionnelles de ce phénomène. Enfin, un effort majeur est mis sur l'identification d'agonistes naturels d'une grande variété de GPCR orphelins, et la caractérisation fonctionnelle de ces récepteurs dans la physiologie, les pathologies humaines et des modèles animaux. 

Puces à ADN

Les microarrays (puces) à ADN constituent une technologie puissante qui permet de fournir les profils d'expression de milliers de gènes simultanément. Parmi les applications dans le domaine de la biologie du cancer et du diagnostique, citons la classification moléculaire des tumeurs, la sensibilité aux médicaments, ou encore l'identification de marqueurs moléculaires spécifiques du type de tumeur considéré. Dans le domaine de la découverte et du développement de nouveaux agents pharmacologiques, elle permet d'aider d'une part à identifier des cibles appropriées à une intervention thérapeutique, et d'autre part à analyser les modifications d'expression génique en réponse au traitement par les agents pharmacologiques. Nous avons implémenté cette technologie et nous nous concentrons actuellement sur l'étude des profils d'expression génique de tumeurs thyroïdiennes et les modifications transcriptionnelles induites par certains récepteurs dans les leucocytes.

Génétique moléculaire des maladies héréditaires

Les interactions permanentes avec le Service hospitalier de Génétique Médicale permettent le recrutement de familles présentant des maladies héréditaires rares. Notre recherche a pour but de localiser dans le génome les mutations héréditaires responsables, par des études familiales de liaison génétique, ou par l'analyse physique de délétions ou translocations chromosomiques associées. L'intervalle génomique ainsi identifié est alors inspecté à la recherche de gènes candidats, dans lesquels on recherche ensuite une mutation causale, par analyse de l'ADN des sujets malades dans les familles concernées. Comme exemples de maladies, citons la microcéphalie primaire et la dystrophie cornéenne congénitale. La stratégie de liaison génétique et d'analyse de gène candidat est également applicable à des maladies dont l'hérédité est complexe, comme l'absence congénitale de la glande thyroïde et l'hypertension artérielle pulmonaire idiopathique.