Inventaire
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JOIRIS Véronique



Unités

Centre d'anthropologie culturelle

Responsable d'Unité : Oui

Le Centre d'Anthropologie Culturelle (CAC) de l'ULB est spécialisé dans les domaines de l'anthropologie religieuse, de l'anthropologie de l'environnement, de l'anthropologie historique, de la technologie culturelle et de l'étude des cultures matérielles. Ses terrains d'enquête sont localisés principalement en Afrique, en Asie et en Amérique du sud, tant dans le monde rural qu'en milieu urbain. 

Projets

«La cartographie participative comme un outil de la bonne gouvernance de la réserve de biosphère de Yangambi (Tshopo/RD Congo)».


Développement durable et management des forêts au Cameroun: analyse et perspectives sociétales de la politique publique forestière camerounaise après 25 ans de reformes post-Rio 1992 - Zacharie MGBAMINE SARRE. Direction : Véronique JOIRIS

Thèse réalisée sous la direction du Prof. D. V. Joiris, Faculté des Sciences Sociales et politiques, Section des Sciences Sociales, Centre d'Anthropologie Culturelle, ULB, Bruxelles, et Prof. Yves Mandjem, Université de Yaoundé II, Cameroun.

AfReSlide, Landslides in Equatorial Africa : Identifying culturally, technically and economically feasible resilience strategies.

L'objectif principal est de développer une méthodologie intégrée et largement applicable pour l'analyse écrasante de résilience dans des environnements pauvres en données en Afrique équatoriale et appliquer cela dans quatre régions d'étude qui souffrent sérieusement de glissements de terrain en Ouganda et au Cameroun.

BANTURIVERS - Au carrefour d’expansions bantu : les communautés riverains du bassin Congo au présent et au passé, d’un point de vue linguistique, anthropologique et archéologique ()

L’expansion bantu, un thème de recherches concernant l’histoire précoloniale de l’Afrique centrale, réunit des scientifiques de différentes disciplines. Beaucoup d’études se concentrent sur les expansions initiales des sous-groupes bantu, qui selon certains auteurs seraient des agriculteurs toujours à la recherche de nouvelles terres tout en évitant la forêt équatoriale. On retrouve aussi cette thématique dans les recherches récentes sur le « Savannah Corridor ».  Nous voulons étudier le carrefour de différentes expansions bantu au cœur de la forêt d’Afrique centrale, notamment la partie orientale du Bassin Congo (le fleuve Congo avec ses affluents en aval et en amont de Kisangani jusqu’à Kindu et Bumba). La région compte de multiples groupes linguistiques de souche bantu et autres, des identités ethniques complexes ainsi que des personnes pratiquant des stratégies de subsistance complémentaires. En considérant que l’agriculture est compliquée en forêt, nous voulons examiner le rôle des rivières en tant que sentiers en forêt ainsi que sources abondantes de protéines animales (poisson) dans le peuplement de la région par lesdites communautés linguistiques.

Le projet est multidisciplinaire et appliquera une approche intégrant la linguistique, l’anthropologie et l’archéologie afin d’étudier les communautés riveraines actuelles et historiques du bassin Congo. La linguistique historique comparative offrira un aperçu des relations historiques entre les communautés linguistiques par la classification des langues et l’étude de contact entre les langues. Elle permettra aussi d’étudier du vocabulaire spécialisé afin de tracer l’histoire des techniques, instruments et connaissances des riverains. Les recherches anthropologiques incluent plusieurs mois de terrain concernant l’ethnoécologie, les réseaux de commerce et/ou d’échange, les aspect socio-culturels de la vie riveraine, et l’ethnohistoire.  Les archéologues feront des fouilles dans la région pour obtenir le cadre chrono-culturelle.

Gestion locale des rentes développementales en Afrique Centrale et en Afrique de l'Ouest: une approche combinant anthropologie économique et économie sociale : Arc 2016-2021

Cette recherche ARC se concentre sur les rentes développementales (Development Incomes ou DI), soit sur les montants financiers tirés de l'exploitation des ressources naturelles et alloués aux communautés riveraines à des fins de développement durable. L'objectif principal est d'évaluer les impacts économiques et sociaux de projets de type « DI » financés par des compagnies privées du secteur forestier, minier et de l'écotourisme opérant en Afrique Centrale et de l'Ouest. 

Les ordures de Delhi : perspectives anthropologiques sur la gestion des déchets et la reconfiguration de l'espace urbain dans la capitale indienne - Recherche Doctorale (Olivia CALLEJA TRIMINO)-Dir:V. JOIRIS

Ma thèse de doctorat se fonde sur un questionnement de la relation entre déchet et environnement urbain à Delhi. Connaissant une augmentation démographique considérable, les villes indiennes concentrent la production de richesse à l'échelle nationale et sont le terrain privilégié de l'évolution des modes de consommation, amenant une explosion la production de déchets municipaux au cours des dernières décennies. L'urbanisation accélérée de Delhi ainsi que la densification de son espace ont profondément modifié le paysage urbain et ne cessent de poser de nouveaux challenges en matière de gestion urbaine. La gestion des déchets fait partie de ceux-ci et ne peut désormais plus être négligée. Elle pose des problèmes importants auxquels les autorités ont répondu par la privatisation partielle du secteur. Au côté des autorités municipales et de la chaîne informelle des collecteurs et recycleurs, les compagnies privées travaillant en partenariat avec le secteur public fleurissent désormais, ainsi que d'autres acteurs tels que des organisations non gouvernementales et des entreprises. S'inspirant de l'écologie politique urbaine, ma recherche a pour objectif de comprendre comment l'environnement urbain est produit et reproduit à travers les reconfigurations des réseaux de gestion des déchets émergeant avec l'arrivée de ces nouveaux acteurs. Cette étude a plus particulièrement pour ambition d'analyser ces changements à travers une approche multi-niveaux cherchant à produire une compréhension large des évolutions du secteur et des relations sociopolitiques, économiques et culturelles sur lesquelles elles se construisent. Elle repose sur la mise en perspective, à un premier niveau, des arrangements locaux gouvernant les flux de déchets dans un contexte de privatisation de la collecte des déchets au porte-à-porte, à un second, des reconfigurations émergentes des réseaux de recyclage, et enfin à un troisième, des logiques et pratiques en 'uvre dans le développement d'infrastructures de traitement des déchets à travers les partenariats publics-privés. Cette approche ouvre sur une réflexion autour des transformations de la ville indienne, des multiples relations de pouvoir qui président ses modes de gestion et sur la manière dont l'environnement urbain s'en trouve transformé. 

DevInc – Gestion locale des rentes développementales en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest: une approche combinant anthropologie économique et économie sociale

Cette recherche ARC se concentre sur les rentes développementales (Development Incomes ou DI), soit sur les montants financiers tirés de l’exploitation des ressources naturelles et alloués aux communautés riveraines à des fins de développement durable. L’objectif principal est d’évaluer les impacts économiques et sociaux de projets de type « DI » financés par des compagnies privées du secteur forestier, minier et de l’écotourisme opérant en Afrique Centrale et de l’Ouest.

Tout d’abord, les chercheurs entendent mieux cerner les stratégies des acteurs locaux en matière de DI, en investiguant auprès des ménages (étude des budgets) ou des comités de gestion des DI. Ensuite, avec l’aide des acteurs locaux et en utilisant les apports de l’anthropologie économique et de l’économie sociale, ils vont s’attacher à construire des indicateurs de développement et de bien-être qui soient mieux ajustés aux représentations qu’en ont ces mêmes acteurs locaux.

Enfin, en faisant remonter les résultats au niveau des promoteurs des rentes développementales, le programme entend créer une interaction dynamique entre bénéficiaires et décideurs, avec pour ambition que les politiques développementales s’adaptent, afin de mieux répondre aux réalités vécues sur le terrain.

Les connaissances locales et le changement climatique . Étude de cas de la communauté agro-pastorale de Gaddis, Himalaya indien. Maura BULGHERONI - Co-Direction : V. JOIRIS et E. ZACCAI

Recherche doctorale pluridisciplinaire sur l'anthropologie de l'environnement qui étudie la signification de l'adaptation dans un contexte de processus multifactoriels et multidimensionnels de l'économie pastorale dans les zones montagneuses. La recherche sur le terrain, occupe une place prépondérante dans l'ensemble des recherches, sera développée à travers l'étude de cas des Gaddis (bergers agro-pastoraux) semi-nomade de Bharmour en Himalaya (Himachal Pradesh, Inde du Nord). 

La REDD+ en République démocratique du Congo: approche multi-scalaire d'une politique environementale - Recherche doctorale (Camille REYNIERS. Direction : Véronique JOIRIS).

Cette recherche doctorale contribue à la réflexion sur la faisabilité ainsi que sur le suivi des nouvelles politiques environnementales en lien avec la gestion durable des forêts tropicales et la lutte contre le changement climatique. Le mécanisme REDD+ (Reducing emissions from deforestation and forest degradation) au centre de cette réflexion a fait l'objet de nombreuses études mais les chercheurs se sont rarement intéressés à l'observation des pratiques in situ à la fois dans les administrations nationales et dans les zones rurales concernées. L'objectif de cette recherche doctorale est d'enrichir les connaissances sur ce mécanisme à travers une analyse multiscalaire de la REDD+ en République démocratique du Congo, plus précisément sur le plateau des Batéké, dans la région administrative du territoire Kwamouth. L'étude est focalisée à la fois sur la position stratégique de la RDC vis-à-vis de la REDD+ dans les négociations internationales, sur l'institutionnalisation de la politique au niveau national et sur son opérationnalisation au niveau local. La question de la construction sociale de la REDD+ est ainsi envisagée du point de vue de l'articulation entre ces trois échelles. La politique étudiée est appréhendée en tant que processus historiquement et socialement construit, à travers une approche théorique originale combinant l'anthropologie du développement, l'écologie politique et l'ethnoécologie. Des outils de suivi-évaluations de la REDD+ seront élaborés à partir de la compréhension des mécanismes internationaux, nationaux et locaux d'appropriation de cette politique. - Collaboration : ERAIFT : Ecole Régionale Post-Universitaire d'Aménagement et de Gestion Intégrée des Forêts et Territoires Tropicaux, Université de Kinshasa, République démocratique du Congo (co-tutelle).  Disciplines : Ecologie Politique, Anthropologie du développement, Ethnoécologie.