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Centre de Recherche en psychologie sociale et interculturelle
Centre de recherche dans les domaines de la psychologie sociale et interculturelle.
AspirE – Asian prospects in (re)migration to/within the EU – is a 3-year research project (2023-2025) that examines the decision making of aspiring (re)migrants from selected Southeast and East Asian countries (China, Japan, Philippines, Thailand, and Vietnam) to and within selected EU member countries (Belgium, the Czech Republic, Finland, Germany, Italy, and Portugal). This project addresses the following questions: How do migration regimes in the countries of origin and destination consider (aspiring) (re)migrants’ behaviour in their policies? Why do people decide to (re)migrate or to stay? When do individuals’ migration decisions evolve? The objectives of the project are as follows: Map to what extent spatial mobility policies consider aspiring (re)migrants’ behaviour Identify the micro- and meso-level drivers of mobility aspiration and/or intention Determine the temporality of (non-)mobility decision-making
The RESONET project is a collaborative research project funded by the European network WEAVE « Research Funding Without Borders » (SNF, FNRS, FWO) led by: Prof. Eva G.T. Green, Université de Lausanne Prof. Karen Phalet and Dr. Emanuele Politi, KU Leuven Prof. Laurent Licata and Prof. Antoine Roblain Université Libre de Bruxelles Because a growing number of people are seeking international protection, it is urgent to examine how their adjustment to the receiving countries can be facilitated. Migration trajectories of asylum seekers and refugees (i.e., displaced migrants) are often marked by broken relationships, loss of social support, and cumulated social exclusions. At the cross-roads of social, cultural and political psychology, this project employs an ego-centric social network approach and examines proximal social environments as spaces enabling resilience of displaced migrants, while concurrently sustaining host society members' engagement in solidarity-based actions in support of displaced migrants. By combining unique data collected within this project with existing data, three research teams in Belgium and Switzerland examine how intercultural ties between displaced migrants and host society members are created and sustained.
CRISES : Pour une approche polycentrée des crises migratoires.
https://www.auf.org/europe-ouest/nos-actions/toutes-nos-actions/approche-polycentree-crises-migratoires-crises/ Les flux migratoires intra et intercontinentaux entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique ont été considérablement influencés par les crises au fil du temps. Dans une perspective historique, multisituée et interdisciplinaire, ce projet vise à constituer un réseau d’acteurs académiques regroupant une expertise critique sur les usages et les conséquences des multiples crises dans les phénomènes migratoires. Il vise également à établir une collaboration durable entre des universités d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. Établissements partenaires : Université de Aix-Marseille, France Université de Lausanne, Suisse Université Hassan II Casablanca, Maroc Université Cheikh Anta Diop, Sénégal Université de Sfax, Tunisie Université de Montréal, Canada Université de Rio de Janeiro, Brésil
En 2014, le Parlement wallon a adopté un décret mettant en place « un parcours d’accueil des primo-arrivants étrangers ». L’objectif fixé par ce parcours obligatoire est « l’émancipation des personnes qui arrivent en région de langue française ». La littérature s’est surtout focalisée sur l’analyse politique de ces parcours d’intégration civiques et les raisons de leur émergence dans les pays européens (Larin, 2019), mais peu de recherches ont étudié le regard des primo-arrivant·e·s sur ce parcours et ses possibles influences sur leurs trajectoires de vie. En outre, ce dispositif politique contraint l’obtention de certains droits à la démonstration d’un mérite et d’un conformisme culturel (Goodman, 2014). Au-delà de l’analyse des difficultés vécues et des ressources des multiples profils de primo-arrivant·e·s, l’un des objectifs de ce projet est d’étudier les attitudes de ces populations à l’égard de ces deux dimensions des parcours d’intégration : l’orientation culturelle des minorités issues de l’immigration et la vision méritocratique de l’octroi de droits pour les personnes étrangères. Pour répondre à ces questions, Antoine Roblain et Soha Abboud, en collaboration avec Emanuele Politi (KUL), une enquête en collaboration avec les 8 Centres Régionaux d’Intégration (CRI) responsables d’organiser les parcours d’intégration dans leur localité en Wallonie. Cette enquête a commencé en novembre 2020 et se prolongera jusqu’à la fin de l’année 2023 (avec possibilité de prolongement).
L’hébergement citoyen des exilé·es en Région bruxelloise.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022 a entraîné le déplacement de plus de cinq millions de personnes vers des pays européens. Malgré des divisions précédentes sur les questions migratoires, les dirigeants européens ont rapidement convenu de mesures d'hospitalité inédites. Cependant, le logement de ces exilé·e·s a posé un défi crucial. Bien que des places aient été trouvées initialement dans des installations publiques et au sein des communautés ukrainiennes, elles se sont avérées insuffisantes face à l'afflux rapide de personnes déplacées. Plusieurs gouvernements européens, notamment la Belgique, ont fait appel à leurs citoyen·ne·s pour accueillir les exilé·e·s chez eux·elles. En mars 2022, de nombreuses personnes ont répondu à cet appel en ouvrant leur domicile aux étranger·ère·s. Cette forme d'hébergement citoyen est devenue une solution d'urgence, transformant les foyers privés en espaces d'accueil pour les exilé·e·s. Jusqu'à présent peu exploré, ce type d'hébergement citoyen soulève des questions cruciales en ce qui concerne les implications et les mesures nécessaires pour mobiliser et appréhender les mécanismes des mouvements citoyens apportant leur soutien aux individus en situation de précarité.