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REPI Recherche et Études en Politique Internationale
Le REPI est une unité de recherche dont les activités principales sont dédiées à la recherche et à l'enseignement en politique internationale à l'Université libre de Bruxelles. Il est rattaché à la Faculté de Philosophie et Sciences sociales et entend poursuivre les activités entreprises par le Réseau d'Études en Politique Internationale auquel il succède. Il promeut des activités de recherche fondamentale entreprises dans le domaine des relations internationales. Il vise à garantir un encadrement de qualité pour la production scientifique dans ce domaine particulier de la science politique (thèses de doctorat, publications, organisations de séminaires et de colloques...). En fonction de ses ressources disponibles, le REPI peut également être sollicité pour des expertises et des consultations auprès d'institutions nationales ou internationales. Il oeuvre à la diffusion des connaissances sur les sujets de politique internationale auprès du grand public. Il est conçu comme un lieu de réflexion sur les enseignements dispensés dans le cadre du Master en relations internationales organisé par le Département de science politique. L'organisation de formations spécifiques et autofinancées (écoles d'été, Executive Master) fait également partie de ses tâches. Ses activités scientifiques se concentrent principalement dans deux domaines importants de la politique internationale : l’étude des questions de sécurité et les politiques publiques internationales (environnement, santé, économie internationale, développement, …). Elles se rattachent à plusieurs traditions de recherche et écoles de pensée : étude des processus décisionnels en politique étrangère (foreign policy analysis), sociologie politique de l’international, approches critiques de la sécurité, économie politique internationale, etc. ; l’objectif étant de saisir au mieux les enjeux de pouvoir dans les relations internationales et ce à différents niveaux. Sont également inclus dans l’agenda de recherche l’étude de l’action extérieure de l’Union européenne et des principales institutions internationales. Directeur : Christian Olsson
L'accord entre l'Italie et l'Albanie : une nouvelle étape dans l'externalisation des frontières
En novembre 2023, l'Italie et l'Albanie ont signé un accord permettant à l'Italie de transférer les demandeurs d'asile vers l'Albanie, afin de traiter leurs demandes dans le cadre de procédures accélérées dans des centres d'accueil spécialement construits à cet effet (« traitement offshore »). À ce jour, malgré la volonté politique, les débats politiques et plusieurs tentatives, aucun pays de l'UE n'a « réussi » à reproduire le modèle australien de traitement offshore consistant à envoyer les demandeurs d'asile à Nauru et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où ils ont été victimes de violations avérées des droits humains. Cela n'a pas empêché l'accord d'externalisation entre l'Italie et l'Albanie d'être présenté comme une mesure innovante et une solution miracle, susceptible d'être reproduite par d'autres États membres de l'UE, voire comme une approche européenne en matière d'asile et de migration. L'accord entre l'Italie et l'Albanie peut être considéré comme un test pour les États membres de l'UE qui cherchent à externaliser davantage le contrôle des migrations par le biais de partenariats bilatéraux. S'il est couronné de succès, l'Italie ouvrira la voie à une nouvelle forme d'externalisation aux frontières de l'UE que d'autres États membres pourront suivre. Comment en est-on arrivé là et quelles sont les implications pour l'asile ? Ce projet de recherche retrace la concrétisation de cet accord, son évolution devant les tribunaux et, le cas échéant, son application dans la pratique. Il explore la manière dont les politiques de délocalisation en matière de contrôle des migrations sont élaborées et mises en œuvre.
