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Cultures, patrimoines et sociétés


L'UNESCO définit la culture comme « l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances ». À l'ULB, de très nombreux chercheurs explorent ces multiples réservoirs communs de l'humanité. Ils s'intéressent notamment à des sites archéologiques de première importance tels qu'Apamée en Syrie, l'oppidum de Bibracte en France, la nécropole thébaine en Égypte, ou le site de Pachacamac au Pérou. Historiens, philosophes, anthropologues, politologues et philologues étudient l'histoire des idées, des coutumes et des sociétés, de l'Antiquité à nos jours. Au-delà du domaine de l'Occident, l'ULB développe activement des recherches sur les civilisations africaines et asiatiques. L'ULB propose une expertise de premier plan sur l'histoire des religions et de la laïcité, menée selon une approche pluridisciplinaire. Au plan philosophique, de nombreuses recherches à l'ULB portent en particulier sur les dimensions épistémologique, bioéthique et politique. Les arts - littérature, arts plastiques, musique, cinéma, arts de la scène, bande dessinée - sont au cœur de nombreuses recherches menées à l'ULB, où se distinguent le domaine européen et les spécificités belges, le bassin méditerranéen et l'Amérique du Nord. Dans le domaine des sciences du langage (linguistique théorique et appliquée, syntaxe et sémantique, rhétorique et argumentation, etc.), diverses recherches permettent d'investiguer aussi bien le langage ordinaire que les types de langage plus particuliers et spécifiques. Enfin, en termes d'insertion locale, l'ULB est reconnue pour ses recherches sur Bruxelles, son histoire, son patrimoine et son identité.


Informatique et technologies de l'information et de la communication


Les développements spectaculaires de l'informatique et des télécommunications ont conduit, au cours de ces deux ou trois dernières décennies, à une véritable révolution dans le système économique mondial aussi bien que dans les relations sociales et la vie quotidienne. Ces développements sont le fruit de recherches fondamentales étroitement apparentées à la logique et aux mathématiques, et de développements technologiques souvent issus eux-mêmes de recherches fondamentales.L'ULB est très active dans de nombreux domaines liés à l'informatique et aux technologies de l'information et de la communication, y compris dans l'analyse de leurs implications sociétales. Ces recherches sont souvent menées en relation étroite avec les entreprises et les pouvoirs régionaux de Bruxelles et de Wallonie, et ont mené à divers dépôts de brevets performants et à la création d'entreprises.Les recherches en informatique à l'ULB portent sur l'algorithmique, la cryptographie, la vérification de la robustesse des codes et leur optimisation, ou encore sur les méthodes de la recherche opérationnelle, qui vise à guider de manière fiable les décideurs dans leurs choix. Les recherches théoriques nourrissent les applications pratiques, qui en retour posent des questions à la théorie.Les problématiques de l'intelligence artificielle sont abordées par plusieurs équipes très fournies, s'inspirant notamment du fonctionnement des communautés animales pour développer de manière innovante la robotique. Pour leur part, physiciens et ingénieurs s'associent pour étudier les questions d'informatique quantique qui pourraient nous conduire un jour à des ordinateurs quantiques ultraperformants. Les équipes de l'ULB sont également très présentes dans le domaine des technologies de la photonique et des télécommunications. Enfin, le traitement de très grandes quantités de données issues du séquençage des génomes individuels est devenu un outil essentiel pour une médecine personnalisée. L'Institut interuniversitaire bruxellois de Bioinformatique (ULB-VUB), (IB)2, assure une étroite collaboration entre informaticiens, ingénieurs, médecins et biologistes. Les techniques informatiques qui y sont employées alimentent également de nombreuses applications liées à l'économie (data mining, business intelligence).