Faculté / Département ⤶ |
Répertoire par Unités | Répertoire par Projets | Répertoire des Chercheurs |
Répertoire par Collaborations | Classement par Domaines | Classement par Frascati | Disciplines CREF |
Unité : Centre de Recherche en psychologie sociale et interculturelle | ULB103
Valérie Rosoux (UCLouvain) et Laurent Licata (ULB) Ce projet vise à analyser les représentations et les pratiques liées à la prise en charge, l’exposition et la restitution de restes humains originaires du Congo et conservés dans les institutions publiques et privées en Belgique. La problématique des restes humains patrimonialisés soulève nombre de questions d’ordre juridique, politique et éthique (Berger, 2008 ; de Clippele, 2023). Doit-on les considérer comme des spécimens scientifiques, des objets de musée, ou les dépouilles d’ancêtres dont la dignité fut bafouée ? Les détracteurs des restitutions considèrent les restes humains comme des « objets de science » ayant une valeur pédagogique, scientifique et dans certains cas artistique (nombre d’artefacts et d’instruments de musique étant réalisés à partir d’ossements humains). D’autres voix considèrent en revanche que le retour des restes humains et leur éventuelle inhumation sont essentiels pour tenter de réparer les injustices historiques commises pendant la colonisation. Ce projet interdisciplinaire vise précisément à analyser la portée et les limites de ces pratiques, que celles-ci aient lieu au niveau interétatique ou au sein de la société civile. Il s’agit d’analyser les processus de négociation qui s’opèrent entre acteurs officiels, représentants d’associations, porte-paroles des communautés et/ou des familles d’origine, ainsi que les représentations qui sous-tendent cette combinaison de négociations (Zolkos, 2020 ; Rosoux, 2022 ; Rosoux et Anstey, 2017).
• F.R.S.-FNRS et Fonds associés (hors FRIA)