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La traductologie à l’épreuve des neurones : vers une traductologie 2.0 ?

Unité : TRADITAL : Centre de recherche en Traduction, interprétation, didactique et traitement automatique des langues | ULB778



Description :


La recherche est une exploration opportuniste, l’opportunisme désignant ici, sans connotation péjorative, l’exploitation des possibilités qui
s’offrent à un moment donné et dans une situation donnée pour avancer dans la connaissance. (Daniel Gile, 2011)

Notre monde est et a toujours été
multilingue. Ce multilinguisme s’appuie sur des piliers tels que l’apprentissage des langues et de la traduction, tous deux profondément affectés par les
récents progrès de la traduction automatique dite neuronale. Si le monde professionnel a assez largement adopté cette technologie certes imparfaite,
mais suffisamment performante pour être rentable dans nombre de projets de traduction, le milieu de la traductologie s’est jusqu’il y a peu montré plus
réticent. Le fait qu’une machine supposée non-intelligente puisse accomplir correctement une tâche considérée comme intelligente (la traduction) a
en effet de quoi laisser perplexe : l’intuition d’une impossibilité de traduire par défaut d’intelligence et la réalité observable des
performances des systèmes de traduction automatique en ligne semblent de prime abord inconciliables. Cette thèse saisit l’opportunité présentée par cette
situation nouvelle pour en explorer les possibles explications.

Trois hypothèses de base peuvent être dégagées. 

1 Singularité : les machines sont
devenues « intelligentes » -> les machines peuvent traduire.
2 Dualisme : la traduction automatique n’est pas de la traduction, juste de
l’ingénierie.
3 Paradoxe : la traduction n’est pas un processus « intelligent » -> les machines peuvent traduire.
Site web: https://tradital.ltc.ulb.be/navigation/projets-de-recherche-1

Liste des responsables :


  • LEBON Marc


Liste des bailleurs :


  • Financement de base institutionnel