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Au-delà de la force de l'identification à un groupe : Quelles dimensions de l'identité de l'intergroupe suppriment les attitudes de pardon d’exogroupes ?

Unité : Centre de Recherche en psychologie sociale et interculturelle | ULB103



Description :


Doctorant : Iwan Dinnick, Keele University, UK - Promoteur : Prof. Masi Noor (Keele University, UK) - Co-promoteur : Jasper Van Assche.

Dans le présent
projet, nous présentons une analyse plus fine de la relation négative entre l'identité sociale et les attitudes de pardon envers les groupes
extérieurs. À travers plusieurs études, menées dans le cadre du conflit intergroupe réel déclenché par la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union
européenne (c'est-à-dire le Brexit), nous avons utilisé un modèle d'identité sociale à plusieurs composantes pour déterminer quelle dimension de
l'identification au groupe interne (endogroupe) est responsable de la suppression des attitudes de pardon envers le groupe externe (exogroupe). Dans une première
étude, nous avons déjà révélé que c'est la dimension d'investissement personnel de l'identité sociale des membres du groupe qui supprime le désir de
pardonner à un exogroupe, et cette constatation s'est vérifiée pour les deux groupes impliqués dans le conflit (c'est-à-dire les Leavers et les
Remainers). Une deuxième étude longitudinale en trois vagues a reproduit l'effet inter-personnel de la dimension de l'investissement personnel et a révélé un
effet intra-personnel négatif de l'investissement personnel sur le pardon. En outre, les Remainers (par rapport aux Leavers) étaient significativement
moins indulgents, mais les niveaux d'indulgence des deux groupes ont augmenté au fil du temps. Les résultats actuels apportent des contributions
théoriques importantes aux modèles multicomposants de l'identité sociale, du pardon intergroupe et de l'interaction de ces constructions.

Liste des responsables :


  • VAN ASSCHE Jasper