La lombalgie chronique est un symptôme rencontré souvent à travers le monde et elle a un impact considérable sur la société.
Face à celle-ci, les personnes atteintes peuvent adopter un comportement qui consiste à éviter tout mouvement qui pourrait
exacerber la douleur. Dès lors, elles risquent d’entrer dans un cercle vicieux de peur, d’immobilisation et de douleur. Cela
aura des impacts négatifs sur la réhabilitation, la qualité de vie mais aussi sur le moral. Les approches thérapeutiques qui
peuvent être mises en œuvre sont très diversifiées et comportent la médication, la manipulation, le massage, l’activité
physique, la relaxation, l’approche biopsychosociale ou encore la chirurgie, dont l’arthrodèse lombaire, dans l’objectif de
diminuer la douleur à long terme. 
Dans le cadre de la mise au point, du diagnostic et du suivi thérapeutique des patients souffrant de lombalgie, la contribution
de l’analyse fonctionnelle (statique, posture, mouvement, marche) est prometteuse, mais des études cliniques étayant sa
pertinence sont rares. Par notre étude nous souhaitons contribuer à vérifier la pertinence clinique de l’analyse fonctionnelle en
étudiant les différences statiques (courbures spinales, posture) et dynamiques (mouvements et marche) que nous pourrions
rencontrer chez des personnes porteuses d’une arthrodèse lombaire comparativement à des personnes asymptomatiques, ainsi que mieux
comprendre la place de l’évaluation fonctionnelle et d’en optimiser l’utilisation en pratique clinique.