De nombreuses villes des pays à revenu faible à intermédiaire sont confrontées à une croissance rapide et non planifiée des zones bâties et manquent
d'informations détaillées et désagrégées pour relever ce défi. L'essentiel de la croissance urbaine non planifiée aboutit à la création de zones
défavorisées définies par des conditions semblables à celles des bidonvilles, l'informalité et une pauvreté importante. Ces zones défavorisées sont
hétérogènes : elles présentent des différences de statut socio-économique et des différences visibles dans les conditions de logement et les
espaces urbains. A l'heure actuelle, nous ignorons dans quelle mesure ces différences physiques sont liées à la privation urbaine, alors que ce sujet est au
cœur du ODD 11 visant à rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables. L'objectif général de ce projet est
de mettre en évidence la contribution de l'Observation de la Terre combinée à la science citoyenne pour catégoriser la privation urbaine. Travaillant
sur l'un des sujets les plus difficiles dans les environnements urbains, celui de la combinaison de la perception locale des résidents avec ce qui est
montré par l'imagerie satellitaire, PARTIMAP démêlera ces relations complexes dans des modèles de privation hybrides qui ne souffrent pas de grands niveaux
de biais. Les résultats d'ateliers impliquant des communautés vivant dans des zones défavorisées (appelées "bidonvilles") de Nairobi, au
Kenya, seront analysés, évalués et combinés avec les résultats du projet SLUMAP basés sur l'observation de la Terre (cartes de la couverture terrestre
et de l'utilisation des terres dérivées de satellites à très haute résolution, indicateurs morphologiques) dans un modèle hybride caractérisé de
privation urbaine de la ville.

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