Inventaire


Site en anglais

Biologie moléculaire et biotechnologies


L'ULB s'honore d'une brillante tradition de recherche en chimie organique, biochimie et biologie moléculaire. Dès les années 1940-1950, Jean Brachet (1909-1988), l'un des découvreurs de l'ARN, et avec lui tout le « Groupe du Rouge-Cloître », furent des acteurs importants au niveau mondial de la révolution de la biologie moléculaire. Cette brillante phalange a formé à l'ULB des générations de chercheurs du plus haut niveau, comme le montre le nombre de professeurs de l'ULB distingués par les jurys internationaux du prix Francqui. Les héritiers actuels de cette tradition étudient le rôle des gènes et leurs mécanismes d'expression, notamment dans les cascades de régulation. Ces travaux permettent de mieux comprendre la physiologie de la cellule (qu'il s'agisse de bactéries, de levures, de parasites ou de cellules de mammifères), le développement embryonnaire, ou encore certaines maladies infectieuses (par exemple le virus HIV du SIDA ou celui de la leucémie bovine). Les technologies utilisant la biologie moléculaire sont omniprésentes à l'ULB dans tous les domaines d'étude du vivant. Elles sont massivement utilisées pour les recherches en cancérologie, en immunologie, en neurosciences, en génétique, mais aussi en sciences agronomiques, pour l'étude de l'évolution ou celle des communautés animales. Les chercheurs de l'ULB s'appuient sur des plateformes technologiques équipées d'appareillages de pointe opérés par des personnels extrêmement compétents, tout particulièrement sur le campus de l'hôpital académique Erasme à Bruxelles et sur le Biopark Charleroi Brussels South.


Neurosciences


Comprendre le fonctionnement du cerveau est sans conteste l'un des défis les plus exaltants qui s'offrent à la science. Car le cerveau est non seulement la structure la plus complexe du monde vivant, mais il constitue aussi une grande part de ce qui nous caractérise comme espèce humaine. Mais comprendre le cerveau est également un enjeu majeur pour nos sociétés, confrontées au fléau que constituent les maladies neurologiques, et tout particulièrement les maladies neurodégénératives liées au vieillissement. Les enjeux sont notamment de comprendre comment 20.000 gènes contrôlent le câblage des milliards de synapses qui relient entre eux nos neurones, quelles influences exerce l'environnement sur le développement du cerveau, du fœtus au jeune adulte, ainsi que sur les altérations liées à l'âge, ou encore quels mécanismes conduisent à des pathologies comme l'épilepsie, l'autisme, les addictions ou la maladie d'Alzheimer. Pour expliquer comment le cerveau travaille - ou dysfonctionne -, il faut étudier des mécanismes à l'œuvre à des échelles très différentes, des gènes aux neurones, aux circuits neuronaux, à la perception, au comportement et à la conscience. La recherche en neurosciences est donc éminemment pluridisciplinaire, des processus moléculaires aux sciences cognitives, en passant par la neurophysiologie et la neuro-imagerie. À l'ULB, toutes ces expertises sont rassemblées au sein de l'UNI (le « ULB Neuroscience Institute »), qui réunit plus de 150 chercheurs issus de 17 groupes de recherche dans quatre facultés. Les recherches à l'UNI s'appuient sur la recherche clinique et ont à leur disposition un ensemble exceptionnel d'équipements, notamment en résonance magnétique fonctionnelle, électro-encéphalographie, et magnéto-encéphalographie, permettant d'étudier le fonctionnement neuronal lors de l'exécution d'une action précise avec une résolution temporelle de l'ordre de la milliseconde.