Inventaire
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SCHAUT Christine



Unités

CLARA - Centre des Laboratoires Associés pour la Recherche en Architecture

CLARA, le Centre des Laboratoires Associés pour la Recherche en Architecture est le fruit de l'association, après intégration à l'ULB, de trois laboratoires  issus de l'Institut Supérieur d'Architecture de la Cambre, AlICe, hortence et sASHa et d'un laboratoire issu d'une option d'enseignement, LoUIsE. Associant les expertises acquises dans ces départements depuis respectivement 1994 et 2008 et depuis 2002 au sein du CRAC (Centre des Recherches en Architecture de la Cambre), ainsi que celles provenant des recherches et initiatives individuelles de collaborateurs associés, CLARA entend développer des recherches scientifiques en répondant à trois principes : -	la synergie entre enseignement du deuxième cycle et recherche,-	la synergie entre recherche fondamentale et appliquée,-	la synergie entre recherche et  service à la collectivité.Dans cette logique, les membres de CLARA proposent des sujets de travaux de fin d'étude autour de leurs thématiques de recherche. Dans les ateliers de projet, les cas d'étude sont liés à leurs spécialités, permettant aux étudiants de bénéficier de compétences et de savoirs réfléchis dans le cadre de travaux scientifiques et réflexifs, tels que les doctorats en cours. Les chercheurs contractuels apportent leur appui dans les jurys de projet et de mémoire de fin d'étude, ils sont impliqués dans l'administration. Les enseignants chercheurs sont actifs dans l'actualité du domaine de l'architecture et de l'urbanisme de la Région bruxelloise et dans les réseaux internationaux également. 1.2 ThématiquesCLARA tend à mener des recherches tant empiriques qu'épistémologiques liées à la constitution de savoirs spécifiques à la  discipline architecturale. CLARA explore celle-ci à travers les multiples formes de sa représentation et ses outils d'objectivation et de réflexivité.Axes de recherches'	Les formes de représentation de la discipline (mentales, subjectives, culturelles, ')'	Les expressions (réceptions, intentions, attentions, critiques, ')'	Les outils d'objectivation (objets architecturaux, dessins, communications, archivages, relevés, enquêtes,')'	Les vecteurs de réflexivités (théories, histoires, expertises, politiques,'Directrice: Judith le Maire Coordinations : Denis Derycke (AlIce), Jean-Didier Bergilez (hortence), Jean-Louis Genard et 

Sasha - Laboratoire architecture et sciences humaines

Responsable d'Unité : Oui

A travers ses axes de recherche, Sasha entend se donner les moyens d'appréhender ses objets d'étude au moyen d'outils, de concepts et de méthodes issus des sciences humaines. Mais Sasha s'ouvre aussi à des travaux qui interrogent ces emprunts en les situant dans un contexte historique et épistémologique et en analysant les effets sur les questionnements architecturaux, urbanistiques ou encore sur l'aménagement de l'espace bâti et du territoire. Inversement Sasha, veut aussi faire connaître les démarches méthodologiques, conceptuelles et épistémologiques innovantes de l'architecture, expérimenter et analyser leur potentiel heuristique pour les sciences humaines et présenter les résultats intéressants issus de ce « bricolage » trans- voire inter-disciplinaire. Parce que l'architecture et l'urbanisme jouent un rôle central dans la configuration de l'être-ensemble, Sasha veut également être un lieu où se discute la question de l'engagement des acteurs de ces disciplines dans leurs pratiques de recherche, d'enseignement ou d'aménagement de l'espace.Refusant les positions de surplomb prêtant aux chercheurs des compétences qui se trouvent déniées aux personnes dites ordinaires, Sasha entend donner aux méthodologies descriptives, participatives ou collaboratives une place de choix, en s'ouvrant très largement à celles qui, comme la vidéo, la photographie, le cinéma, le dessin' investiguent d'autres médiums que l'entretien, l'observation ou la discussion. Pour les mêmes raisons, Sasha se montre très intéressé par les pratiques participatives et co-constructives dans les disciplines de l'espace. 

Ses axes de recherche sont :
-  Espaces métropolitains, mobilisations citoyennes et politiques publiques
 - Usages, appropriations de l’espace, de l’architecture et de l’urbanisme 
 - Normativités des pratiques architecturales

Projets

Normativité des pratiques architecturales

L’image de l’architecte au carrefour des arts, des sciences et des techniques semble coller à la peau de la profession depuis sa naissance. Si la plupart des architectes combinent effectivement des aspects créatifs et des enjeux techniques dans leur travail, il serait réducteur de les cantonner à ces deux aspects. De fait, les architectes doivent aussi composer avec des contraintes économiques, des impératifs réglementaires, des partenaires de plus en plus nombreux, des enjeux sociaux (et tout particulièrement la montée des enjeux environnementaux), des positionnements éthiques et déontologiques voire mêmes des projets politiques (les leurs ou ceux de leurs commanditaires)…

L’axe 3 du laboratoire Sasha s’intéresse à la façon dont ces enjeux cohabitent au sein des pratiques architecturales. Il étudie la façon dont les praticiens combinent, agencent et surmontent les immanquables frictions qui ne manquent pas de survenir.

Plus largement, cet axe s’intéresse aussi à la diversification des pratiques architecturales. Au-delà de la figure relativement conventionnelle du praticien libéral, d’autres parcours, d’autres pratiques, d’autres trajectoires constituent autant de voies professionnelles empruntées par les praticiens – les pratiques culturelles (au sens large), la recherche académique, la promotion immobilières, l’entrepreneuriat, l’enseignement voire même les conversions radicales et inattendues, pour ne citer que quelques-unes de ces voies. À la croisée de différentes méthodes (observations, entretiens, représentations) et de différents champs de recherche (sociologie des professions, sociologie du travail, sociologie des techniques, socio-histoire…), cet axe regroupe des travaux, à la fois de chercheurs et d’étudiants, qui portent sur les reconfigurations de la profession architecturale. L’option Architecture et Sciences Humaines attachée au laboratoire Sasha en a fait sa thématique de recherche depuis 2014.

Usages, appropriations de l’espace, de l’architecture et de l’urbanisme

Dans une perspective dialectique, cet axe de recherche étudie non seulement ce que les usages et les usagers font à l’espace mais aussi ce que ce dernier permet ou non quant à ces usages, ce qu’il favorise ou défavorise, comment il suscite l’attachement ou le détachement, comment il constitue ou non, de ce point de vue, une prise. Une attention particulière est apportée aux équipements matériels tels qu’ils sont pris dans les pratiques situées et tels qu’ils participent à leur construction.

Cette perspective passe par l'expérimentation de méthodologies, notamment l’enquête de terrain, qui permettent l’observation au plus près des usages et pratiques, des équipements matériels et de leurs interrelations.

Ce faisant cet axe se détourne de la perspective traditionnelle de l’architecture faisant de l’architecte un auteur, la production architecturale une œuvre et ses usagers des récepteurs passifs qui ne feraient que réagir aux formes architecturales. Au contraire il étudie le travail architectural comme acte de co-construction durant lequel de nombreux acteurs agissent, s’allient, s’opposent et arbitrent.

Espaces métropolitains, mobilisations citoyennes et politiques publiques

L’axe 1 du laboratoire Sasha aborde les territoires métropolitains selon une double perspective. D’une part, ils sont le lieu de déploiement de compétences, de mobilisations citoyennes et de controverses publiques dont l’espace et ses matérialités sont souvent l’enjeu. D’autre part, des politiques publiques y sont menées et opèrent dans des domaines tels que l’aménagement du territoire, l’économie, entre autres circulaire, la lutte contre la précarité sociale, l’attractivité, la culture urbaine, l’insécurité. Portées par des référentiels tels que la mixité, la participation, la durabilité, la transversalité et travaillées par des acteurs politiques, associatifs, économiques, académiques et des citoyens, ces politiques impriment leur marque aux territoires urbains et aux usages qu’ils abritent.

Les recherches menées dans le cadre de cet axe s’intéressent tant à l’étude de ces mobilisations citoyennes, des controverses urbaines qu’à l’analyse des politiques publiques, de leur mise à l’épreuve dans les territoires urbains et des empreintes qu’elles y laissent. Elles étudient également la manière dont ces deux dynamiques s’interpénètrent et s’influencent mutuellement.